Plumage

An interview with Adam Betuel

By Steve Place

Lover of Birds
Issue 03 • April 2025

Hello, dear readers, and welcome to a conversation with Mr. Adam Betuel Senior Program Director, Birds Georgia and fan of the Purple Martin. Here, in our Atlanta studio, I spoke with Adam about our friend, Columba livia, the urban pigeon. The link between humans and pigeons is long, with domestication from animals in the Mesopotamian era The images of pigeons are also among the gods of the ancient Greeks.

For the Greeks, the pigeons symbolized love, in their color being white and their habit of mating for life. Whether Cupid, born of an egg or the chariot of Aphrodite pulled by a couple of pigeon, the classic pigeon is the profession of love. It’s like that with the pigeons.

Life is not that glamorous for all our pigeons explains Adam, moreover a species of pigeon of North American pigeon in now extinct. The passenger pigeon, Ectopistes migratorius, was exterminated in the span of a few years, with a population of more than 5 billion birds eliminated in twenty years.

Adam explains that hunting and habitat loss played a decisive role in the decline of the Passenger. The evolved features of cliff pigeons have adapted them well for urban life, with the ability to perch on steep facades or under bridges. The intelligence of the species is also an asset.

Here in Atlanta, Adam tells us that the pigeons support a flourishing populations of predators such as hawks. The bird’s capacity to navigate complex urban settings, either by magnetic fields, landscape indices, and even stars means that the humble pigeon is never lost. Adaptability serves these pigeons, because urban life is full of risks.

What Adam finds most fascinating about pigeons are the colors that we can find in the species. We find green, purple, pink and blue on a field of grey. Pure white is also a color trait, like white pigeon in the picture with Cupid.

Today the cultural significance of the pigeon is not clear. From the Hollywood screen we can thank Woody Allen, in his film, Stardust Memories, he calls the pigeons, “skyrats,”. Unfortunately, this moniker has become popular in urban culture. To be seen as dirty is not good for a species, just ask the civette cat. In a post-COVID world where public health systems are under suspicion and the emerging threat of avian flu is present, there is always the risk of another pandemic, pigeons. Beyond pandemics, pigeons continue to face the danger of building collisions and of course the bane of every bird, cats, Thank you, Adam, for educating us about pigeons and sharing this conversation.

Thank you, dear readers, for taking a few minutes to discuss our world.

Bonjour, chères lectrices et chers lecteurs, Nous voici en présence d’Adam Betuel, Directeur des programmes de Birds Georgia et passionné du martinet pourpre (Purple Martin). J’ai pu échanger avec Adam Betuel au sujet de notre ami le pigeon urbain, Columba livia. Le lien entre les humains et les pigeons est ancien, avec la domestication de l’animal dès l’époque mésopotamienne. L’image du pigeon est également présente parmi les dieux de la Grèce antique.

Pour les Grecs, les pigeons symbolisaient l’amour, en raison de leurs couleurs — souvent blanches — et de leurs habitudes à s’accoupler pour la vie. Que ce soit Cupidon, né d’un œuf, ou le char d’Aphrodite tiré par un couple de pigeons, le pigeon classique est l’incarnation de l’amour.

Mais ce n’est pas la vie en rose pour tous nos pigeons, nous explique Adam. D’ailleurs, une espèce de pigeon originaire d’Amérique du Nord a disparu. Le pigeon voyageur (Ectopistes migratorius), ou Passenger Pigeon, a été exterminé : plus de cinq milliards d’individus tués en à peine vingt ans.

Adam nous explique que la chasse et la perte d’habitats ont joué un rôle décisif dans le déclin de cette espèce. Les traits évolués des pigeons de falaise les ont bien préparés à la vie urbaine : ils sont capables de se percher sur des falaises abruptes ou sous les ponts. Leur intelligence est également un atout considérable.

Ici, à Atlanta, Adam nous dit que les pigeons ont permis le développement florissant de populations de prédateurs comme les éperviers. Leur capacité à s’orienter — que ce soit grâce aux champs magnétiques, aux repères paysagers ou même aux étoiles — leur est précieuse. Leur grande adaptabilité aide les pigeons à survivre, car la vie urbaine est pleine de risques.

Ce qu’Adam Betuel trouve fascinant chez les pigeons, ce sont leurs couleurs: du vert, du violet, du rose et du bleu sur un fond gris. Et parfois, un plumage entièrement blanc, comme dans les représentations de Cupidon.

Aujourd’hui, l’image du pigeon n’est plus aussi claire qu’auparavant. Woody Allen, dans son film Stardust Memories, appelle les pigeons « des rats du ciel ». Malheureusement, ce surnom est devenu populaire dans la culture contemporaine. Être perçu comme « sale » ne profite à aucune espèce — demandez donc aux civettes ! Dans un monde post-COVID, où les systèmes sanitaires publics sont remis en question par les gouvernements, et avec la menace de la grippe aviaire, les risques de pandémies sont toujours présents. Mais peut-être que les menaces les plus pressantes pour ces oiseaux viennent des immeubles et des chats. Comme pour tant d’autres espèces. Merci à Adam de nous avoir éclairés sur les pigeons et d’avoir partagé cette conversation.

Merci, chers lecteurs, d’avoir pris quelques minutes pour explorer notre monde.